L’opium
La faible flamme de la bougie éclaire le petit salon. Assis sur la méridienne Stanislas s’affaire, garrot entre les dents, il manipule aiguilles et solutions transparentes. La seringue hypodermique pénètre le creux de son bras perçant doucement les vaisseaux. L’opium monte en quelques seconde à son cerveau, embrumant son esprit. Se saisissant alors de son petit carnet noir, il griffonne quelques vers. Le toxique l’inspire.