Newsletter #6
Février est le mois le plus court de l’année mais cela ne signifie pas que cette newsletter sera plus courte que les autres ! L’accident de voiture d’un célèbre humoriste a entrainé un affolement médiatique sur les addictions. Et si nous abordions cette thématique dans ce petit courrier ?
Newsletter #5
Joyeuse année 2023 à tous ! Qu’elle vous apporte ce dont vous avez besoin, surtout la connaissance et l’esprit critique. Janvier, c’est donc le mois des bonnes résolutions, avec celle du Dry January et du congrès de l’encéphale !
Newsletter #4
Winter is coming ! Le mois de décembre avance et les fêtes de fin d’année approchent, apportant avec elles leurs lots de cadeaux et de souvenirs ! C’est le moment de remplir sa bibliothèque de nouveaux ouvrages à déguster et de faire le point sur l’année qui s’écoule. 🎅🏻
Newsletter #3
Novembre, le “neuvième mois”, du latin novem “neuf”, le calendrier romain commençant en mars. “Neuf” comme les nouveaux internes fraichement arrivés dans les services. En 2018, je commençais mon internat de psychiatrie, j’écrivais mes ressentis dans de petits carnets noirs avant de les retranscrire sur mon blog.
Newsletter #2
Deuxième newsletter, celle d’un mois octobre placé sous le signe de la protestation, les raffineries en arrêt et une grève des internes de médecine… Ici, uniquement des informations brutes, chacun se fera son opinion. Remuons ensemble nos méninges et gardons l’esprit critique 🧠
Newsletter #1
Enfin la voici, cette première newsletter du blog. L’intention est simple, changer de regard sur la psychiatrie à travers l’actualité, la culture et les sciences. Un objectif que je me fixe depuis la création de mon blog en 2018 ! Ici, uniquement des informations brutes, chacun se fera son opinion. Remuons ensemble nos méninges et gardons l’esprit critique ! 🧠
L’adieu
Nourrisson, j’avais grandi avec mon cousin, nous n’avions que quelques mois d’écart. Ma grand-mère, ancienne sage-femme, dans sa verve méditerranéenne, nous le rappelait souvent « vous avez quasiment partagé les mêmes couches ». Enfant, nous parcourions le jardin, enterrant des trésors, construisant des pièges, vivant d’innombrables aventures. Et puis la vie vous rattrape toujours, l’éloignement, les épreuves aussi, et nous prîmes des chemins d’apparences différents mais pour finir plus semblables que nous le pensions.
L’âme
« Bienvenue dans l’unité de psychiatrie et addictologie ambulatoire » déclare le chef de clinique en nous accueillant. Quatre vieux semestres, quatre « bourlingueurs » de la psychiatrie, quatre bureaux, autant de lignes de consultations et de groupes thérapeutiques à animer pour les six prochains mois. La fine équipe se met en branle, certains s’agitent, d’autres se coordonnent et la machine s’élance, les rendez-vous s’enchainent.
L’urgence
En lisant la dernière enquête du monde « Comportements suicidaires : une jeunesse toujours plus en souffrance », j’ai consulté à nouveau ma pile de petits carnets noirs. Quasiment trois années et demie d’internat amassées sous forme de petites phrases, de réflexions, d’indices provenant de ma pensée. Si un seul de mes semestres fut totalement consacré à la pratique des urgences psychiatriques, nombreux sont ceux où une partie de mon activité consistait à naviguer dans les urgences pour y donner quelques avis.
L’innocence
J’avais effleuré l’univers de la pédopsychiatrie, en 6ème année de médecine, lors d’un stage à la fois passionnant et troublant mais surtout trop court à mon gout. Comment rester impassible face à la souffrance de ces jeunes âmes ? Comment ne pas s’indigner vis-à-vis de l’injustice ? S’interroger sur ces trajectoires tragiques ? Se questionner devant cette enfance avortée ?